pekka

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Publié le 31 août 2011
Et j'en oubliais un autre, et non des moindres : le sexe féminin (hors champ...) comme symbole de l'obturateur/diaphragme (!) de l'appareil photographique (ou de la caméra !...). Une gourmandise, vous disais-je...

Publié le 31 août 2011
Rien de fondamental à ajouter à l'avis de VictorB, très pertinent et fort bien développé. Je rajouterai seulement que j'ai aussi particulièrement goûté les délicieuses allusions freudiennes (les pieds : celui du personnage de F. Rey se glissant dans l'escarpin blanc de la tenue de noces de son épouse décédée ce jour-là, vraisemblablement avant que le mariage ne soit consommé...; ceux de la fillette sautant innocemment à la corde, faisant écho à ceux des mendiants dansant perversement (...) après leur banquet; le syndrôme de la madone empêchant F. Rey de posséder sa nièce travestie en substitut de l'épouse morte et donc idéalisée; les symboles phalliques judicieusement intégrés au récit : le pis de vache que la novice ne parvient pas à traire; la poignée de la corde à sauter pendant mollement à la solide branche à laquelle l'oncle s'est pendu; la même poignée à la ceinture du mendiant tentant de violer Viridiana, à laquelle elle semble s'offrir...). Un film extrêmement maîtrisé, si je puis dire, et un Bunuel que je ne connaissais que de réputation (Merci, l'Ecran Total, comme d'habitude, cette fois-ci...).

Publié le 30 août 2011
Grand flop public et critique que ce film qui ne s'annonce pourtant que comme un des multiples nanars de l'été, quoi d'autre? Et pourtant, malgré le côté artificiel, voire ringard, de son pitch, c'est un plaisant divertissement, grâce à la réussite de sa reconstitution du "Far West", façon 'Lieutenant Blueberry', qui convoque le ban et l'arrière-ban de la mythologie du genre, son casting prestigieux et pertinent, jusques et y compris, et même surtout, dans les seconds rôles (excellent Paul Dano, p. ex.), son humour, le mélange de psychologie et d'action, etc. Si l'on passe donc au-dessus de l'artifice des très anecdotiques "aliens", c'est un bon moment de détente que l'on peut apprécier. Vu les paysages, notamment, le grand écran se justifie, à mon sens.

Publié le 24 août 2011
Ce film de 2009, programmé dans le cadre de l'Ecran Total, d'habitude toujours excellent - ou du moins intéressant -, ne m'a guère séduit ni intéressé. Dénonçant la corruption et le machisme de la société égyptienne de Moubarak, le film de Yousry Nasrallah est cependant chaussé de semelles de plomb, revêtu d'oripeaux affreusement clinquants, déjà terriblement datés dans leur esthétique, et évoluant dans le cadre d'émissions télévisées à l'américaine, narcissiques et superficielles. Bien que certains récits de femmes du Caire puissent être émouvants, le brouet est si lourd qu'il indispose littéralement, et donne envie de quitter la salle en cours de projection, ce que je me refuse toujours à faire. La fin du récit-fil rouge d'Hebba la présentatrice animée du désir de dire la vérité était hélas éminemment prévisible...

Publié le 11 août 2011
Quelques bons acteurs, une esthétique pas trop mal réussie (avec notamment un hommage à Edgard P. Jacobs, m'a-t-il semblé...), mais le récit est tellement conventionnel et 1er degré que l'ennui s'installe très vite. Morne et inutile.

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