pekka

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Publié le 27 janvier 2011
Les hasards de la vision (et non de la programmation, en l'occurrence) font que j'ai vu l'un à la suite de l'autre 'The Social Network' et 'HereAfter', ce qui m'amène à pointer les di- et les convergences (c'est mieux dans cet ordre-là!) entre les deux films. Brillamment réalisé, excellemment interprété, intelligemment dialogué et scénarisé, 'The Social Network' ne pourra - par essence... et à l'instar de 'HereAfter' - faire l'unanimité parmi les spectateurs, en raison même de son sujet: l'illustration d'une invention de programmateur, à la fois trop évidente (dès qu'elle a été réalisée...) et trop absconse dans sa genèse, impliquant - naturellement, pour ainsi dire - des litiges (au sens juridique du terme) sur la singularité de l'apport créatif décisif, et la pluralité de facteurs nécessaires mais non suffisants à sa mise en oeuvre!... Quel sujet casse-gueule, si l'on y ajoute le fait que le personnage réel principal est quasi-sociopathe, obsessionnel et aussi charismatique qu'une bouteille de Vichy éventée... (j'aime pourtant beaucoup l'eau de Vichy, mais je suis un peu particulier). Et pourtant le film à tout le moins fonctionne, à la fois grâce à son énergie, à son adéquation à la modernité du sujet, à son absolue maîtrise. Laquelle ne s'expose en rien, mais irrigue la mise-en-scène de sa parfaite fluidité. David Fincher n'a sans doute pas réalisé son film le plus susceptible d'être plébiscité, mais il confirme qu'il est de la trempe des classiques du 7ème Art!

Publié le 25 janvier 2011
Avec du retard (...), je reviens sur le Golden Globe de la meilleure actrice décerné à A. Bening pour son rôle dans ce film très moyen. A mon sens, une nouvelle démonstration du tropisme des critiques à décerner un prix à des acteurs (actrice en l'occurrence) qui sur-jouent des personnages hors-normes (handicapés, marginaux, has-beens...) avec force grimaces et larmes-à-l'oeil! Une récompense très surfaite pour une interprétation scolaire de névrosée, qui tient par-dessus tout à ce qu'elle est parvenue (au prix du conformisme le plus navrant) à construire malgré tous les a-prioris!...

Publié le 20 janvier 2011
Parabole existentielle, ce film propose un dépaysement profond, ponctué de scènes d'une grande force à la fois poétique et plastique, à mi-chemin de la mystique russe à la manière de Tarkovski et de l'ironie à froid du cinéma nordique de Norvège et de Finlande. Car la beauté de certaines images nous pigeonne (à l'instar de l'oiseleur matois et de ses bruants) sur la nature authentique du récit, ni philosophique ni spirituel, mais de l'ordre du conte archétypal (sur les rapports hommes-femmes, les détours conjugaux, le deuil...) ensorcelant et roué, tel que certaines cultures orales le maintient. Dommage que le réalisateur n'ait pas franchi totalement le pas de la mise en image, et nous impose une voix off trop explicite, qui finit par générer un certain ennui!...

Publié le 17 janvier 2011
Ah, oui, j'oubliais: la seule vraie bonne scène est au tout tout début. Une crousti-fondante confrontation entre Chr. Waltz - Choud-Nof-Ski et James Franco en nouveau caïd qui se la pète (eux, là, ils sont bons...).

Publié le 17 janvier 2011
Hmm, encore des critiques professionnelles abusivement positives, selon moi! (Elles ne le sont pas toujours, c'est parfois l'inverse qui se produit...). Non, sérieusement, c'est une grosse déception de la part de l'auteur du merveilleux 'Eternal Sunshine of the Spotless Mind'. Certes, je ne peux comparer à la série télé avec Bruce Lee (certains la considèrent mythique?...), certes je l'ai vu en VF avec entracte (Merci, Imagix!!!), et on doit perdre pas mal à la traduction car Seth Rogen, co-auteur du scénario, y est une vraie pipelette... Mais le casting y est globalement très décevant (Tom Wilkinson, insignifiant, un comble; Cameron Diaz, nettement (!) moins drôle que dans 'Knight and Day'; Christoph Waltz, excellent acteur mais bien moins jouissif que dans 'Inglorious Basterds': ce n'est pas avec ce rôle de Choud-nof-ski qu'il aurait eu un prix; Jay Chou, inexpressif et sans charisme; Seth Rogen, crispant!...), et le scénario, trop long et carrément grand n'importe quoi sur la durée. A vous de voir...

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