Les Aventures de Tintin - Le secret de la Licorne

Titre original: The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn
Origines:
  • Belgique
  • États-Unis
  • Nouvelle-Zélande
Genres:
  • Aventure
  • Film d'animation
Public: Tout public
Année de production: 2011
Date de sortie: 26/10/2011
Durée: 1h47
Synopsis : Tintin, notre intrépide reporter, son fidèle compagnon Milou et son inséparable ami le Capitaine Haddock partent à la recherche d’un trésor enfoui avec l’épave d’un bateau “la Licorne”, commandé autrefois par un ancêtre du Capitaine Haddock.

Vidéosdu film Les Aventures de Tintin - Le secret de la Licorne

Photos du film Les Aventures de Tintin - Le secret de la Licorne

Actualités du film Les Aventures de Tintin - Le secret de la Licorne

"The Artist" et "The Descendants" grands gagnants des Golden Globes

Pas de surprises cette nuit aux Golden Globes...

Deux albums pour la suite de Tintin

Affaire Tournesol ou non ? Les dernières révélations de Steven Spielberg, qui nous confie vouloir réaliser aussi lui-même le 3e film
Afficher toute l'actualité de Les Aventures de Tintin - Le secret de la Licorne

Avis des internautesdu film Les Aventures de Tintin - Le secret de la Licorne

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 16 décembre 2012
Après tant d’années d’attente, Steven Spielberg nous livre enfin son film sur le reporter du Petit Vingtième, et autant dire qu’il s’est donné les moyens pour que ce soit une pure réussite : alliance avec Peter Jackson, casting avec des acteurs réputés, utilisation de la motion-capture et j’en passe. Le film commence avec un magnifique générique comme il est très rare d’en voir ces temps-ci. Ensuite, le film démarre directement dans le feu de l’action et ce feu ne s’éteindra qu’à la fin. On ne se repose pas avec Tintin ! Les personnages sont sympas, rigolos mais leurs physiques ne sont pas très enviable et certains sont vraiment très caricaturés (mais cela colle à l’univers d’Hergé). On reconnaît quand même par certains traits les acteurs, mais c’est très difficile car la motion-capture est vraiment un outil formidable capable de mettre n’importe quel visage aux acteurs. J’ai personnellement été ébloui et étonné par cette technique qu’on sent beaucoup plus que dans l’inoubliable Avatar de James Cameron. Avec Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne, on se rapproche plus du dessin-animé, même si cela n’a rien de comparable avec les films Disney ou Dreamworks. On a, bien sûr, un mélange très vaste de styles comme le suspens, l’action, les aventures, l’enquête policière, mais aucune trace de romantique ni du thriller, même si on voit quelques fois du sang coulé, ce qui frappe d’ailleurs car l’univers de Tintin mode Spielberg est un peu plus violent, comme dans les duels au sabres, ou les rafales de mitraillettes, que dans l’univers de Tintin mode Hergé. On y retrouve des tonnes d’humour, gestuel ou par la parole, où s’entremêlent l’humour réel et l’humour « Toons » (utilisé souvent avec le capitaine Haddock) et il ne se passe pas 10 minutes sans qu’on rie ou qu’on sourie. La musique de John Williams est tout à fait exceptionnelle et très originale et cela colle parfaitement avec l’action. L’histoire est époustouflante, accessible à tous car les plus grands ne s’embêteront pas puisqu’il y a des décors hallucinants et de l’action en veux-tu en voilà. On est pris dans une rythme vif et chaque fois qu’un mystère semble résolu, une nouvelle partie apparaît. Il est aussi incroyable que Spielberg ait réussit à nous captiver sans laisser de blancs et de lenteurs et en conjuguant trois albums de Tintin (Le Crabe aux Pinces d’Or – Le Secret de la Licorne – Le Trésor de Rackham Le Rouge). On croise également dans le film pas mal de références, autant à l’univers de Tintin qu’à celui de Spielberg (en autre Les Dents de la Mer). Les dialogues sont très riches et irrésistiblement drôles. Les effets spéciaux (tout est relatif puisque c’est en motion-capture) sont exceptionnels, époustouflants, mais un peu surfaits et trop invraisemblables (un bâtiment qui se déplace, même si les fondations sont peu solides, c’est bien joli, mais peu probables). Avec ce point négatif, il y en a un autre qui fait rupture entre l’univers d’Hergé et le monde de Spielberg, c’est les courses-poursuites finales et le combat de fin. Évidemment, on pouvait s’y attendre, c’est très américanisé et explosant des tous les côtés avec un side-car se terminant en tyrolienne, un bazooka tenu à l’envers et un combat de grues entre les deux grands rivaux, c’est le retour de la grosse production et du manichéisme américains. Pour résumé, à part les deux derniers points négatifs, Spielberg réussit à faire un superbe film avec une idée, une histoire simple mais pas trop. Il ne détruit pas nos représentations enfantines (si votre enfance a été bercée par les aventures de Tintin) mais il arrive à ce frayer un passage et à créer son bout d’univers.

Publié le 28 janvier 2012
Sans vouloir être trop dur envers l'ami Spielberg, Tintin méritait certainement mieux qu'une course-poursuite à l'américaine qui dure plus d'une heure, et dans laquelle on ne retrouve pas grand chose du charme de Tintin. A mon gôut, plutôt décevant...

Publié le 2 décembre 2011
A la vision de Tintin une étrange impression de saturation se fait vite sentir. Et si la 3D nous donnait trop à voir. Elle aurait alors le mérite de nous faire éprouver ce mal de notre époque : le toujours plus (ici de sensations) se fait au détriment du reste, rêve, imagination, émotion. Bref la sensibilité du spectateur est altérée par ce trop plein d’information visuelle que constitue la 3D. Peut-être une question d’habitude, mais la 3D couplée au numérique qui déjà est un facteur de « refroidissement » de l’image semble enlever au cinéma sa part d’imprécision et d’impureté qui en fait cet art si insaisissable. Pris en otage par ce nouvel impératif technique le réalisateur ne perd t-il pas encore un peu de liberté dans le processus de création, alors qu’il est déjà soumis à maintes exigences commerciales (bien visibles ici). A l’heure du tout technologique et de la rentabilité forcenée la question de l’indépendance artistique se pose plus que jamais. Spielberg est au cœur de cette problématique, faisant des films tantôt commerciaux (Tintin) tantôt personnels (le magnifique « La guerre des mondes »). Paradoxalement il distille un discours politique libertaire toujours plus affirmé, ici par le biais du capitaine Hadock : « ceux qui se plient aux réalités ne sont des dégonflés ». Bien vu cher maitre.

Publié le 28 novembre 2011
Malgré tout ce qui a été dit, je trouve que ce film-dessin animé reste fidèle à l'oeuvre originale. Je le conseille, pour ma part.

Publié le 26 novembre 2011
N'ai pas du tout aimé. Je suis une grande fana de tintin depuis petite et j ai cru mourir d ennui et de déception. Bien sur, je ne m attendais pas à un album "copié-collé", c'est de Spielberg quand-même, donc je m attendais bien entendu à de grandes scènes d action tirées en longeur, mais de là à complètement déformer aussi bien les visages que (et surtout) les personnalités-mêmes des personnages... Non. Pour moi, l'esprit "Tintin" ne fait pas partie intégrante du film, peu importe comment l histoire ait été tournée, je préfère encore les dessins animés de mon enfance qu une adaptation pareille. Snif.

Ils recommandent ce film

Partager

Suivez Cinebel