Coeurs

Origines:
  • France
  • Italie
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2006
Date de sortie: 29/11/2006
Durée: 2h00
Synopsis : Dan, militaire récemment déchargé de ses fonctions, sombre dans l'alcoolisme pour échapper à toute vie sociale. Sa fiancée Nicole s'obstine malgré tout à croire en leur couple. Gaëlle cherche désespérément l'amour, mais toutes ses tentatives restent vaines. Son frère Thierry, agent immobilier, est très attiré par sa collègue Charlotte qui entretient avec lui un jeu pervers masqué par une attitude dévouée et pieuse. Quant à Lionel, il lutte contre la solitude en partageant sa vie entre son activité de barman et l'attention accordée à son père Arthur, un vieillard invalide et hargneux.
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    5.5/10 9 votes - 10 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Coeurs

  • 7.5/10  Cote de DH.be du film Coeurs

Avis des internautesdu film Coeurs

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Publié le 17 décembre 2006
Oh ! il neige ! c'est tout blanc ....comme le souvenir que j'ai du film 24h après l'avoir vu . HSE

Publié le 3 décembre 2006
Ce film nous pouvons le mettre sous un film d'auteur mais malheureusement, je n'ai pas accroché. Le film est trop long, monolythique et ne donne pas l'occasion au spectateur de s'accrocher à des personnages qui restent livides.

Publié le 3 décembre 2006
Ce film est un des pires navets de cette année. Comment Resnais a t'il pu tomber si bas? Le scénario est inexistant. Une brochette de paumés n'ayant aucune vraisemblance, nous offrant un jeu où l'on voit que les acteurs n'y croient même pas eux-mêmes. Seule Azéma parvient péniblement à tirer à peu près son épingle du jeu. Le pire dans cette pitoyable comédie sont probablement les imvraisemblances qui à la longue agacent tellement qu'on décroche rapidement. Dans ce navet, la neige est omniprésente et l'on a pas lésiné sur les bombonnes de mousse blanche. Scènes après scènes, les malheureux protagonistes de cette pénible histoire sont couverts de neige qui ne fond jamais. Le pire est la scène où L. Wilson est couché sur un sofa avec, bien visibles, les fils se son micro pendant sur son ventre. Impensable en 2006 et pourtant...

Publié le 1 décembre 2006
Grand architecte de son univers, Alain Resnais observe, d'un oeil mi-amusé, mi-désabusé, ses personnages - touchantes solitudes accolées - qui dressent des cloisons, les font glisser, se vident, se remplissent, cherchant, comme les souris de laboratoire de Mon oncle d'Amérique, la sortie de ce grand labyrinthe. D'abord virtuose et badin, le film se fait ensuite plus grave, nous laissant seuls et glacés face à la solitude ontologique de notre condition humaine, que seule la tentation de la Foi paraît consoler. Puissant et terriblement émouvant.

Publié le 26 novembre 2006
Alain Resnais n’en finira jamais de nous éblouir. Il signe avec « Cœurs » l’un de ses films les plus personnels et le plus fort depuis quelques années. Profond et malicieux, il nous parle autant par ses frasques que par la mélancolie omniprésente planquée au coin d’un décor. Sa mise en scène, en plus d’être, comme à l’habitude, très réfléchie et précise, prend des envolées espiègles donnant à l’ensemble un aspect aérien propice à ce chassé croisé permanent des personnages. Le scénario tient également de l’exquis. Il est taillé comme un diamant dont chaque facette reflète limpidement un éclat de rire ou de pleurs, qu’il diffuse au gré de dialogues incisifs. Cette grâce est complétée par une interprétation qu’on ne présente plus. Il s’est entouré de ses acteurs fétiches auxquels vient s’ajouter Isabelle Carré et Laura Morante. Toutefois, il y avait très longtemps qu’Azéma, Arditi et Dussollier, le trio de fidèles de « Mélo », n’avaient atteints de tels sommets de justesse et d’émotion. Mais de quoi nous parle « Cœurs » ? De femmes et d’hommes emprisonnés dans leurs vies, par leur passé, par ce siècle… Ils se rencontrent ou croisent sans se connaître, ouvrent une brèche dans leur solitude, réveillant l’espoir d’une vraie vie pleine d’amour, de tendresse de l’autre. Mais le parcours est difficile, leurs existences sont figées comme cernées par l’hiver. D’ailleurs, Resnais renoue ici avec la symbolique de la neige présente dans « L’amour à mort » qui articulait déjà la scénographie. Ce n’est pas d’ailleurs la seule référence à ses précédentes œuvres, on pense entre autre à « Mon oncle d’Amérique » ou « Providence ». Cette pléiade de personnages est intentionnellement décalée dans notre monde actuel, la lumière qui les accompagne est diaphane ou voilée. Ils sont en quête d’un espoir qui gît dans leur passé et peu opportun à l’avenir. Comme signe de la fin d’une époque. Et l’on s’interroge alors sur les intentions de Resnais… A un point tel que l’on pourrait considérer « Cœurs » comme un film testament. Si tel n’est pas le cas, il n’en reste pas moins vrai que c’est un chef d’œuvre.

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