Si l'idée de départ peut paraître icônoclaste et, partant, si l'on peut espérer un film jouissif, le résultat n'est hélas pas à la hauteur de l'attente comme si le réalisateur avait, tout comme son personnage principal, été dépassé par la tâche qui l'attendait. Le film est donc un peu lisse et passe presque pour un pub pour le Vatican (un comble). Il y a bien sûr quelques bons moments et un début de réflexion sur le gouffre entre la religion telle que vécue à l'intérieur de murs et celle de la rue et une excellente interprétation de Michel Piccoli. Mais, au final, c'est un peu léger dans la balance.

L'idée de départ est très bonne et pleine de promesses. Mais le résultat final est extrêmement décevant. Moretti, qui n'est pas n'importe qui, s'est simplement loupé. On devine ses intentions cinématographiques mais les objectifs ne sont hélàs jamais atteints dans ce film. Pas crédible une seconde et se traîne en longueur. Les critiques professionnels qui encensent ce film sont vraiment des charlatans.

Très très déçu. Le sujet aurait pu être bien plus approfondi et Nanni Moretti en avait le potentiel. Une occasion manquée. Ni vraiment dramatique, ni vraiment drôle.

C'est vrai, on rit bien. Mais je ne comprends pas comment on peut rire de bêtes scènes : lorsqu'on ouvre une armoire, lorsqu'un cardinal chante un chant religieux et d'autres scènes de la vie courante. Ce qui m'a dérangée, c'est que le nouveau Pape élu n'est pas préparé à ce titre, or, les cardinaux sont préparés pour ce genre d'événement (enfin, c'est ce que je pensais). Passer du statut d'homme à celui de représentant de Dieu sur terre, c'est vrai que ce n'est pas évident. La fin étant tellement dramatique et le personnage torturé ne trouvant tjs pas de réponses à ses questions, pour moi, c'est un film inachevé. Les 2 psy dans ce film n'apportent rien ! Je suis tout de même surprise que la communauté Syriaque d'Antioche soit représentée dans le film par un archevêque (le seul barbu). Whaw quand même !