Dancer in the Dark

Origine:
  • Danemark
Genre:
  • Film musical
Public: Tout public
Année de production: 2000
Date de sortie: 11/10/2000
Durée: 2h19
Synopsis : Selma, émigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l'Amérique profonde. Son salut c'est sa passion pour la musique, surtout les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes. Selma garde un lourd secret: elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à épargner assez d'argent pour lui payer une opération... Palme d'Or, Meilleur actrice (Björk) - Festival du Film de Cannes 2000.
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    8.0/10 26 votes - 26 critiques

Avis des internautesdu film Dancer in the Dark

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Publié le 21 octobre 2000
Film que l'on adore ou que l'on déteste. Je suis de la première catégorie. Maintenant, le conseiller ou le déconseiller, je ne saurais le faire. Ce n'est pas un film sur la peine de mort mais qui parle de la peine de mort. Un film pour moi plus mélo que comédie...mais Bon!!!

Publié le 17 octobre 2000
Drame sous fonds de comédie musicale, celui-ci est un véritable chef d'oeuvre, d'une sensibilité rare...enfin de deux sensibilités profondes typiquement nordiques que ce film m'a permis de découvrir à savoir Bjork et Lars Von Trier. Comme si ce film avait été écrit pour elle et comme si elle était la seule à pouvoir mettre en valeur son génie de réalisateur, ce film très personnel m'a émerveillé et ému. D'accord c'est un univers très particulier, kitsh à outrance, burlesque, FOU (complétement givré) et qui m'a fallu du temps pour l'appréhender...mais paradoxalement, je l'ai trouvé très authentique. Voilà, j'espére que vous en retirerez autant de plaisir que mwa...

Publié le 16 octobre 2000
Que de bonnes idées et quel dommage de ne pas réussir à les faire tenir ensemble. Oh Lars, pourquoi le Dogme te pend-t-il tellement au nez que tu ne peux t'empêcher de verser dans ta caméra pendue au bout d'un fil de canne à pèche qui rosettise un propos sans raison. Et là, tu perds ton pari car ton mélodrame exige une empathie pour ton personnage de Selma et ta sale écriture de patte de mouche saoule aveugle le spectateur de bonne composition. Mais d'abord, ce début est quelque chose de si neuf dans le cinéma car dans la salle, soudain, se passe l'action et le public lui-même est confronté à ses semblables chuchotant. De quoi je parles ? De cette longue image noire qui débute le film avec ce petit fond musical. Les gens ne sont pas habitué, pas d'image,pas de film, ils continuent de parler, de chuchoter. Pourtant le film a bel et bien commencer. Cela dure, un malaise survient. Le public se voit comme dans un miroir, mais, mais, mais qu'est ce qui se passe, ce n'est pas normal. Tout à coup le cinéma prend une autre dimension, un peu à l'image de Woody sortant de la toile dans 'la rose pourpre du Caire'. Le spectateur vit l'aveuglement et la musique est présentée comme un personnage, comme une belle image est présentéée par un beau silence. L'image noire est le silence visuel. Venons en a Bjork la magnifique, dont la voix et les compositions rythmiques transcendent le film et lui donne cet aspect inclassable qui détermine souvent les bons films. Toutes les scènes musicales sont magnifiques, bien filmée,les paroles naîves ressortent dans le timbre de voix de la jeune maman islandaise et surtout les rythmiques sont amorcées dans la narration et poursuivie électroniquement. Ainsi par exemple, le frottement d'un crayon sur du papier est la base rytmique d'un morceau qui se développe en chant et en danse. (un peu à la STOMP, référence évidente du film) Mais entre ces beuaux clips finalement très bjorkiens dans leur chorégraphie (donc bons) il y a les scènes d'histoires et là ça se complique. J'ai déjà prlé de la façon énervante de filmer (pire que Breaking the wave) alors que les morceaux chantés nous offrent des cadres si inspirés... Il y a Deneuve qui se demande sans cesse ce qu'elle fait dans ce film et comment on fait au fait pour avoir l'air prolétaire. Elle n'y arrive pas trop et son personnage frise, touche, palpe, le ridicule à tout moment. Non, Deneuve même au naturel, elle a du mal a faire croire que son fichu ne vient pas de chez Yves Saint-Laurent. Passons sur l'ami Jean-Mrc Bare qui ne se départit pas de son éternel sourire niais et overgentilllet-tête à claque. Des incohérences scénaristiques qui font que petit à petit, le personnage de Selma devient de moins en moins attachant car tellement hors de la réalité. On ne donne plus raison à la mère Selma, elle a tort. Dificile de voir son abnégation pour son enfant comme un acte héroïque et sacrificiel. Le pathos mélodramatique en souffre car, le personnage a une issue réelle qui offre un futur plus alléchant que la décision qu'il prend. Arrive alors cette scène finale précédée par une superbe scène en cellule où l'on voit que Von trier connait bien et sait utiliser les ficelles Sirkiennes du mélodrame pour en retirer un suc émotionnel jubilatoire. Bjork chante alors a cappela et c'est magnifique, pure, beau, bien filmé, bien mis en scène. Le moment est dur, violent, atroce et l'émotion ne peut faire autremenent que de nous fondre sur la face. Le silence fait echo à l'image noire du début. Waaaww!!! Et lào on se dit que c'est dommage que tout le film n'aie pas bénéficier de la même inspiration radicale. Donc Von Trier inégal, réussit des scènes en grand cinéaste qu'il est mais rate globalement son film en voulant en faire trop et en se basant exagérément sur la style particulier de Bjork qui fait quand même, à elle seule, un bon 80% de la classification hors-norme du film. Moi qui déteste les comédies musicales, pour une fois, j'ai préféré les scènes chantées aux scènes jouées. C'est dire...

Publié le 15 octobre 2000
Dire que j’ai aimé ce film serait vraiment exagéré. Dire que je ne l’ai pas aimé tout autant. En fait, le film vaut surtout pour l’interprétation de l’actrice principale. Bjork et Selma ne font qu’une et même personne, à tel point que nous avons parfois l’impression d’être en présence d’un documentaire et non d’un jeu d’actrice. Les moments forts sont évidemment ces petits moments de pure merveille où Selma écoute le monde pour mieux s’évader de la réalité. Ces moments sont de véritables bulles d’oxygène, ce dont le film avait grand besoin ! Car ce film est aussi long, pesant, énervant. Enervant car nous avons l’impression d’assister au calvaire d’un JC sur sa croix. Culpabilité, rédemption, abnégation, entêtement, sacrifice et toutes sortes de la même veine pullulent allègrement tout au long du film. Marre d’assister à 'ça', marre de cette caméra-épaule qui donne mal de tête si vous êtes trop proche du grand écran, marre de ces silences qui vous font entendre le déroulement de la pellicule si vous êtes au dernier rang (vous avez compris, je n’ai pas trouvé de place idéale malgré mes multiples tentatives), marre d’entendre ce spectateur ronfler à qui mieux mieux pendant le film (hmmm même si cela m’a bien fait rire également ;-) Mais le summum était quand même atteint lors des dernières minutes du film. Je crois que j’aurais bien giflé L. Von Triers à ce moment là pour m’avoir infligé un tel spectacle ! Bref ce film ne laisse pas indifférent. Je n’irai certainement pas le revoir mais je suis quand même satisfaite de l’avoir vu car il demeure étrange, différent, entêtant… Un conseil : si vous hésitez de le voir au ciné, ne comptez pas vous rattraper par après… il doit vraiment être indigeste sur petit écran.

Publié le 12 octobre 2000
Vu mercredi passé en avant première, je suis toujours en train de mûrir ce film magnifique et poignant. Björk illumine l'écran de bout en bout par sa présence surréaliste et adorable. Lars Von Trier décide de passer outre les règles du dogme, mais c'est pour mieux servir la perception de l'univers fantasmagorique de Selma dans lequel on plonge irrésistiblement et dont on a du mal à se défaire une fois le film terminé! L'histoire est simple et dramatique et il est vrai qu'un paralléllisme presque parfait peut-être fait entre 'Breaking the waves' et 'Dancer in the dark', seulement ici, de par le choix d'en avoir fait une comédie musicale, on est littéralement envoûté et ce en grande partie grâce à la musique écrite par Björk! Deneuve, qui par définition est aussi froide qu'un glacon mais ça fait longtemps qu'on le sait, ne parle pas aussi mal anglais que ce que j'avais pu lire dans des critiques, elle campe assez bien son personnage (de nature morose bien entendu!) mais elle est véritablement éclipsée par la présence de Björk qui , comme je l'ai déjà dit, bouffe l'écran à elle toute seule. Ce n'est bien entendu pas un film qui plaira au mangeurs de pop-corn. Pour terminer j'avoue qu'à la proclamation de la palme à Cannes cette année par notre ami Luc Besson, cela sentait un peu le 'courru d'avance', le favori qui comme par hasard l'emporte, et j'étais très sceptique quant à la qualité du film et de surcroît à l'honnêteté du jury. Force m'est de constater que la palme est amplement méritée.

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