Sophie Scholl - Les derniers jours

Titre original: Sophie Scholl - Die Letzten Tage
Origine:
  • Allemagne
Genres:
  • Drame
  • Guerre
  • Biopic
Public: Tout public
Année de production: 2005
Date de sortie: 07/09/2005
Durée: 1h56
Synopsis : Munich, 1943. La bataille de Stalingrad touche à sa fin. Sophie et Hans Scholl distribuent des tracts dans le hall de l'université. Quelqu'un les observe et ils se font arrêter peu de temps après. Au début, Sophie fait l'inconsciente. Elle se bat pour sa liberté et celle de son frère. Elle se doute que la peine de mort l'attend et veut pourtant protéger son frère et les autres résistants. L'homme de la Gestapo, Mohr, finit par admirer Sophie. Il l'aiderait volontiers si seulement elle prétendait n'être qu'une suiveuse, mais elle témoigne de ses convictions et confronte Mohr avec sa propre opinion inconsidérée du droit et de la justice.
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    9.1/10 21 votes - 21 critiques

Avis des internautesdu film Sophie Scholl - Les derniers jours

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Publié le 15 octobre 2005
C'est vrais pour les micros, oui. Mais le film reste important à voir. Thierry

Publié le 15 octobre 2005
Cher Wim W., "Ca s'était des grands metteur en scène" ? Moi, je trouve que sa fè baucou de fôtes dans une très courte phrase... Mais revenons au cinéma. Primo, à côté de chefs-d'oeuvre (Paris Texas, Les ailes du désir), avouez que vous avez fait quelques inavalables navets (dont "Jusqu'au bout du monde" fut sans doute le pire). Deuxio, le micro qui apparaît, c'est vrai que c'est un peu gênant, mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier ce film, pas plus que ce même problème n'avait gâché mon plaisir dans "Lost in translation" ou, il y plus longtemps, dans le génial "Trust" de Hal Hartley. Tertio, il n'est pas question de hurler au génie dès qu'un jeune réalisateur allemand tourne un film intelligent et/ou provocateur sur le nazisme. Ce qui est sûr, c'est que depuis quelques années, un vent frais nous vient d'Allemagne, et j'ajouterais certainement à la liste Tom Tykwer (Lola rennt, La princesse et le chevalier) et le plus récent "The Edukators". Inutile donc de raviver la "querelle des anciens et des modernes", on peut continuer à vénérer Herzog et Fassbinder, kein Problem ! Pour en revenir au film, je l'ai trouvé très crédible et bien joué. Je pense aussi que c'est extrêmement bien documenté du point de vue historique. Mais du point de vue du langage cinématographique, OK, rien de neuf, et c'est assez classique. Mais quelle importance ? 8,5/10

Publié le 13 octobre 2005
L'histoire peu plausible de ZZZophie Scholl. Je ne mets pas en doute l'existence d'une femme qui ai effectivement distribué des tracts pour être executé ensuite. Ce que je mets en doute c'est le courage du personnage devant une fin aussi inutile et stupide. Le metteur en scène essaie de nous faire croire dans ce nouveau style "allemand qui se déculpabilise de la 2 eme guerre et de la shoah en mettant la faute sur les nazis qui comme tout le monde le sait ne venaient pas d'allemagne mais de la planète nazi" que Sophie Scholl a gardé la tête haute jusqu'à la fin; difficile à prouver et surtout difficile à croire. Le jeu des personnages est archi caricatural. Tout les personnages sont des sosies de Hitler. D'ailleurs en Italie tout les italiens se comportaient comme Mussolini à l'époque. Ils avaient tous un gros ventre etc... Est-il venu au réalisateur qu'un personnage pouvait être nazi sans être criseux ou coiffé comme Adolf lui même? Je ne parle là que de la thématique. Si j'ajoute les fautes techniques du film, il ne me reste plus qu'à pleurer. J'ai vu le micro environ 34 fois dans le haut de l'image. On parle d'un nouveau cinéma allemand avec des navets comme "Das Experiment" "Der untergang" ou l'autre là ou un jeune essaie de faire croire à sa mère que le communisme est pas fini. On oublie bien vite la nouvelle vague allemande de Wenders, Fassbinder et Herzog. Ca s'était des grands metteur en scène. Enfin reveillez vous. Chaque fois qu'un film sur le sujet des nazis sort, le sens critique des gens s'en va et tout le monde se sent obligé de dire que le film était bon. Enfin... Record du monde de micro dans le cadre en tout cas. Dans un film de ce budget comment est-il possible de commettre une erreur que le realisateur de Helene et les Garcons parvient à ne pas faire? Bref un mauvais film... dans mon sens en tout cas.

Publié le 9 octobre 2005
Avec "Goodbye Lénine" et "Der Untergang", le cinéma allemand revenait déjà au premier plan. Avec "Sophie Scholl...", on touche au sublime. Mise en scène sobre et efficace, c'est surtout le "poids des mots" qui prévaut dans ce film. La conscience ne doit jamais se soumettre... On se souviendra que les Allemands eux-mêmes ont été les premières victimes du nazisme, Dachau ouvrait dès 1933. Par son propos, le film dépasse l'unité de lieu. Cela pourrait être partout et tout le temps. Il y aurait tant à dire ! Un seul conseil, allez voir ce film, emmenez-y les plus jeunes : tout y est ! Plus qu'excellent 11/10

Publié le 29 septembre 2005
Un excellent score pour les dialogues. Un peu Dostoevskii, par moments, où l'on discute la transgression de la loi. Même l'inspecteur est prêt à tomber. Faut-il suivre la loi ou suivre ce qu'on considère devoir faire. L'action sans la conséquence ou bien l'action entraîne de plein droit la conséquence. Qu'on lui donne le mot de conscience, religion ou morale, il s'agit toujours de savoir ce qui motive nos actes. Le procès à la fin est une splendeur et la dernière scène est poignante. Un superbe bravo et il est intéressant de noter que UGC ne fait pas que dans les films purement commerciaux. Les Allemands ont beaucoup apporté au cinéma intelligent ces dernières années. Plaira à 5% de la population cinéphile. C'est suffisant!!!

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