La Couleur du mensonge
Titre original: The Human Stain
Réalisateur:
Origines:
- Royaume-Uni
- Allemagne
Genres:
- Drame
- Romance
Public:
Année de production: 2003
Date de sortie:
07/01/2004
Durée: 1h46
Synopsis :
Accusé d'avoir tenu des propos racistes envers deux étudiants, Coleman Silk, brillant professeur de lettres, démissionne brutalement de son université. Déterminé à mener une guerre contre le politiquement correct, il décide d'approcher un écrivain de talent, à même de raconter son histoire. Alors qu'une solide amitié se tisse rapidement entre les deux hommes, Coleman fait la rencontre d'une jeune employée de son ancienne faculté.
Avis des internautesdu film La Couleur du mensonge
Publié le 24 janvier 2004
un film fade comme je dis le silence en dit long ...........
Publié le 19 janvier 2004
Vraiment pas aimé du tout. Plusieurs histoires sont traitées, aucune en profondeur. Le film est ennuyeux, et très peu crédible (Anthony Hopkins en Afro-américain? On dirait le postulat de la Beuze...) L'alternance Coleman vieux/jeune est mal foutue, et au final, je me serais mieux plu devant une chronique de Coleman jeune niant ses origines pendant une heure et demi suivi d'un épilogue montrant un Coleman vieux au bout du rouleau pendant un quart d'heure... Et il n'y aurait pas eu besoin de faire perdre leur temps à Hopkins, Sinise et Harris...
Publié le 19 janvier 2004
Une excellente critique d'une Amérique trop politiquement correcte! Film bien construit avec des moments d'humour et de drames. Acteurs intouchables.
Publié le 12 janvier 2004
Un film moyen avec des acteurs moyens. Hopkins a encore et toujours les mêmes rôles et aura encore et toujours les mêmes rôles. Kidman n'a jamais volé haut, mais bon...La bêtise humaine, le puritanisme hypocrite d'une nation qui n'a plus grand chose à présenter comme modèle et qui sanctionne un président pour des fadaises quand il s'apprête à lui redonner une gloire perdue et encourage un autre qui ne sait faire que la guerre au nom de ce même puritanisme, voilà le message qu'on peut retenir de ce film. Le créateur et le destructeur. Et c'est bien sûr le destructeur qui gagne. Un homme tout à fait détruit par une guerre qui a duré plusieurs décennies, au nom d'une morale politique, qui a ruiné plusieurs générations et qui n'a servi qu'à enrichir quelques grands groupes industriels. Un autre homme que l'on détruit au nom d'une morale éthique parce qu'il a voulu construire et éduquer des générations d'étudiants. La nation décrite, si on peut encore parler de nation, cesse déjà d'être un modèle, et c'est heureux, car quand elle cesse de se battre contre une idéologie politique et avant de s'inventer un nouvel ennemi, cette fois religieux et philosophique, elle est prête à détruire un homme responsable et créatif au nom d'une morale anti-galipettes. C'est deux heures, pour nous montrer quelque chose qu'on savait mais qu'on oublie souvent. Faites la guerre et tuez beaucoup d'innocents, c'est bien et ça rapporte gros, mais si vous êtes constructifs, çà ce n'est pas bien, et on vous détruira en disant que vous avez tenu des propos outranciers ou bien que vous avez avez une vie privée immorale. Quelle bête nation que celle qui est décrite dans ce film.
Paul-André Duchesne