Jupiter: Le Destin de l'Univers

Titre original: Jupiter Ascending
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Action
  • Science-fiction
Public: Tout public
Année de production: 2014
Date de sortie: 04/02/2015
Durée: 2h05
Synopsis : Née sous un ciel étoilé, Jupiter Jones est promise à un destin hors du commun. Devenue adulte, elle a la tête dans les étoiles, mais elle enchaîne les coups durs et n'a d'autre perspective que de gagner sa vie en nettoyant des toilettes. Ce n'est que lorsque Caine, ancien chasseur militaire conçu génétiquement, débarque sur Terre pour retrouver sa trace que Jupiter commence à entrevoir le destin qui l'attend depuis toujours : grâce à son empreinte génétique, elle doit bénéficier d'un héritage extraordinaire qui pourrait bien bouleverser l'équilibre du cosmos...

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Avis des internautesdu film Jupiter: Le Destin de l'Univers

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Publié le 9 février 2015
Jupiter ascending est un immense fourre-tout baroque indigeste qui accumule les clichés tant narratifs que visuels. La gentille fille ordinaire et pauvrette est en fait une reine galactique au patrimoine génétique incroyable mais malgré cette révélation, elle veut surtout rester elle-même et rentrer à la maison. C'est une gamine de 12 ans qui a écrit le pitch de départ c'est certain. Ça commençait mal... S'en suivra un déluge de scènes d'action classico-poussiéreuses sans aucune inventivité, où tout mais absolument tout sent le réchauffé, le copié-collé et l'emprunt : poursuites Star Wars, tenues 5ème élément et capitole d'Hunger Games, bataille finale dans une raffinerie en fusion (Terminator, SW), protecteur qui "surfe" (4 fantastiques), et on nous rajoute un peu de lycanthrope, un peu de vampire style, des gros lézards, des casques de Darth Vader, des petits aliens verts, des statues grecques, des statues égyptiennes, des vieux en costumes du 18ème, du fantasmagorique vintage, des humains dans des cocons (de l'auto-référence ?), et au milieu de ce foutoir, Mila Kunis insipide déambule maquillée comme un camion volé et Channing Tatum ventripotent s'efforce de rentrer dans son costume pour jouer les athlètes. Le spectateur, quant à lui, vomit ce trop plein de tout, censé faire oublier le manque abyssal de créativité. De nos jours, l'humour et les personnages subversifs sont indispensables dans tout blockbuster de sci-fi qui se respecte. Dommage que personne n'ait songé à mater les Gardiens de la Galaxie avant de produire ce sommet du premier degré aux protagonistes aussi lisses que convenus. Les Inrocks, il est temps d'engager de vrais critiques cinéma, votre article ayant fini de voler en éclat quand il a mentionné que Reydmane était meilleur ici que dans The Theory of everything. Là le manque de crédibilité a atteint des sommets jamais explorés auparavant...

Publié le 8 février 2015
Les frères Washowski, M. Night Shyamalan, même régression? Après des projets audacieux et novateurs qui ont marqué le cinéma des 15 dernières années, les auteurs respectifs de la trilogie Matrix et du « Sixième sens » paraissent avoir succombé identiquement à la même tentation facile du film-pop corn pour adolescents ; les premiers l’ont fait avec ce « Jupiter ascending », le second avec « Le dernier maître de l’air », sacrifiant chacun leur prolificité scénaristique et leur authenticité sur l’autel d’un cinéma facile et tape-à-l’œil, destiné à plaire au mieux à un public de préadolescents. Dès les premières minutes, on comprend que ce Jupiter nous emmènera finalement bien moins loin que ne l’avait encore fait le récent « Cloud Atlas » des mêmes auteurs. Si le nom de ceux-ci motive à voir le film, on déchante promptement devant le peu d’inventivité par rapport à ce qu’ils ont préalablement produit; le scénario ressemble à celui de d’un jeu vidéo à la « Warcraft », emprunte un peu au « Cinquième élément » pour son graphisme, et ne décolle globalement jamais du niveau d’une bande dessinée S-F, visant au mieux un public de 10-15 ans par un simplisme et un manichéisme souvent navrants. Envolée, l’inspiration et le lyrisme qui ont fait le charme novateur des Matrix. Ils font place ici à l’application d’une recette ultra-classique où il ne faut guère chercher d’innovation; le film nous sert un défilé incessant de scènes de poursuite et de combat tout droit sorties de jeux vidéos, entrecoupés ci et là d’effets mélo ultra-classiques et nunuches, le tout baignant dans une naïveté et un déjà-vu qui font vite regretter son choix si l’on était venu dans l’espoir d’apprécier la griffe des metteurs en scène. Rien dans ce navet de science-fiction rappelant même « Flash Gordon » dans sa bouffonnerie, n’est digne de ce qu’on était en droit d’attendre des créateurs de Matrix et de Cloud Atlas. Un film qui abuse sans vergogne en jouant sur l’attrait de leur nom et en se vendant comme leur nouvelle création. Les amateurs de jeux-vidéos pas trop exigeants risquent d’être les seuls à apprécier, ravis sans doute de retrouver un univers familier. Les autres bailleront d’ennui devant cette baudruche bruyante gonflée de vide et de kitch. Une navrante déception doublée d’une consternation de voir les Wachowski brothers tomber si bas. Inutile de le faire avec eux, épargnez-vous la chute.
  • 1

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