Alabama Monroe

Titre original: The Broken Circle Breakdown
Origine:
  • Belgique
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2011
Date de sortie: 10/10/2012
Durée: 1h52
Synopsis : ‘The Broken Circle Breakdown’ raconte l’histoire d’amour entre Elise et Didier. Elle possède son propre salon de tatouage, lui joue du banjo dans un petit groupe. C’est l’amour au premier regard bien que tout les oppose. Il parle, elle écoute. Il est athée mais aussi un incorrigible romantique. Elle porte une croix tatouée dans la nuque mais reste toujours les pieds sur terre. Quand nait leur fille Maybelle, leur bonheur est complet. Mais à 6 ans, Maybelle tombe gravement malade. Didier et Elise réagissent tout à fait différemment, mais Maybelle ne leur laisse pas le choix : ensemble, ils doivent se battre pour elle. Est-ce possible alors qu’ils sont si différents ? Ou l’amour les abandonnera-t-il au moment où ils en ont le plus besoin ? ‘The Broken Circle Breakdown’ est un mélodrame intense, plein de passion et de musique. Et comment l’amour peut ou ne peut pas vaincre la fatalité.
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    6.6/10 23 votes - 12 critiques
  • 5.0/10  Critiques de lalibre.be du film Alabama Monroe

Actualités du film Alabama Monroe

Felix van Groeningen a le vent en poupe

Felix van Groeningen fait partie des Variety’s 10 Euro Directors to Watch, 10 réalisateurs Européens qui, d’après le magazine professionnel américain Variety, sont promis à une belle carrière. 

Félix van Groeningen veut faire entrer la poésie dans le film au moyen de la mise en scène - Entretien

A propos de 'The Broken Circle Breakdown' : “Si j’étais confronté à la perte d’un enfant, je m’inventerais peut-être un dieu pour continuer à vivre.”

Avis des internautesdu film Alabama Monroe

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Publié le 23 août 2015
Un véritable chef-d'oeuvre. Enfin, après 35 années de visionnage de film, je peux dire que j'ai vu le plus beau film de tous les temps. L'histoire est grandiose, la musique est fascinante, le jeu d'acteur est incroyable. Le plus beau film jamais vu.

Publié le 19 novembre 2014
Touchée en plein cœur...

Publié le 6 mars 2014
Les jurés devaient avoir fumé de la moquette pour oser le nominer aux Oscars.. Un film à l'eau de rose qui additionne tous les clichés, sans oublier le méchant Bush qui freine la recherche médicale (tiens donc, il est encore plus fort que l'industrie pharmaceutique celui-là...) Bref, j'ai bien aimé les scènes bucoliques, comme le chien qui court après les poules et le petit cochon qui s'enfuit dans les bois. A propos, je verrais bien le héros dans "Raspoutine" Dommage que c'est déjà pris par Depardieu..

Publié le 12 janvier 2014
Encore diffusé dans les salles, le film de Félix Van Groeningen, complexe, tragique, poétique à la fois, mérite certainement le détour. Adapté d'une pièce de théâtre écrite par Johan Heldenbergh et Mieke Dobbels, il met en scène les turpitudes de la vie d'un couple peu banal confronté à l'expérience douloureuse de la maladie de leur enfant. Mais au-delà de l'appréhension légitime que suscite le sujet, le film touche en réalité à de multiples thématiques et se révèle être un véritable hymne à l'amour, intelligemment présenté par l'éviction d'un déroulement linéaire du récit et nourri dialogues non-convenus. Les personnages sont rugueux, entiers, à fleur de peau, brillamment interprétés par Veerle Baetens et Nell Cattrysse. Leur parcours est prenant, les réactions, surprenantes, AJoutons à cela la qualité de la bande-son originale soignée qui ponctue les scènes-clefs. Pas de doute, c'est une véritable expérience de cinéma.

Publié le 14 avril 2013
A aucun moment, aucun plan, Van Groeningen ne retrouve la vigueur biographique de son précédent long-métrage (« La Merditude des Choses ») dans cet affreux tearjerker sur un couple de chanteurs country flamands qui doivent « faire face » au cancer de leur enfant. Non seulement le film est indigne (avec ses personnages complaisamment filmés dans l'hystérie qui faisait déjà friser « La Merditude... ») mais il se sert de la maladie et de l'enfant, réduit à l'état de pion perceptif -qui lui, peut souffrir en silence- comme d'un levier scénaristique à une seconde moitié qui fait la chronique du couple disloqué. On assiste en fait à une sorte de mix improbable entre « Walk The Line » et « La Guerre est Déclarée », une bardée de métaphores balourdes en plus (les vitres de la véranda où les oiseaux viennent s'écraser) et pâtissant de ces deux comparaisons, n'ayant ni la séduction narrative du premier, ni l'élan vital du second. Le film ne fait que confirmer une attirance quasi-maladive d'une frange de privilégiés du cinéma belge actuel pour le cinéma américain, et l'accointance parfois ambiguë des décors de notre campagne locale avec certains espaces de l'Amérique profonde, mais aussi souligner à quel point ce cinéma-là, miséreux, ne sait pas quoi en faire. Il va sans dire que pareil mélo, qui patauge dans ses propres suffisances, ne contient pas une image, pas une réplique, par une réaction psychologique qui ne relève pas du plus pur cliché, vu cent fois ailleurs, chez Murnau, Borzage, Sirk, Ozu, Rossellini, Kapoor, Demy, Garrel ou Gheerbrant avec cent fois plus d'intelligence affective et de bonté, magnifié par une mise en scène toute entière tournée vers une vérité humaine à (faire) toucher du doigt. Alors à quoi bon s'y mesurer, lorsqu'on n'a ni le talent ni le métier de ces hommes-là, qui avant d'être des cinéastes étaient ou sont des êtres et des moralistes à même de frémir des mêmes frémissements que leurs personnages et interprètes ? C'est aussi la preuve qu'entre un navet belge et un navet américain, il faut toujours préférer le second : parce qu'à force de n'avoir jamais peur du ridicule, l'américain évite d'y sombrer.

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