pekka

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Publié le 28 août 2007
Bonjour à tou(te)s. Oui, c'est un bon dessin animé, et je considère personnellement que Les Simpson sont à la fin du XXe siècle ce que Les Peanuts étaient aux années 60-70: un remarquable sujet de réflexion au niveau sociologique et culturel. Les Simpson nous renvoient à ce qu'est la société aujourd'hui, et ils le font avec beaucoup d'humour (féroce, d'ailleurs). Je serais prof en humanités, je proposerais à mes élèves d'analyser en profondeur ce film en classe! Ceci dit, il faut croire que la cote "10" n'a pas le même poids pour tout le monde, car le film, s'il réussit incontestablement le passage du court au long, n'est pas parfait: le scénario avance cahin-caha, la transplantation en Alaska est figée et plus lourde, la fin fait rafistolage consensuel. Certes, on n'attend évidemment pas la perfection formelle des Simpson, mais leurs potentialités autorisent objectivement un peu plus d'exigence.

Publié le 27 août 2007
Bonjour à tou(te)s. Que dire de plus de ce film léger, mais surprenant par moments? Que ce n'est, ni "mignon", ni "exécrable", ce qui n'est déjà pas mal pour une comédie dite "romantique"... Peut-être, d'ailleurs, faut-il dire que ce n'est pas romantique du tout! La place du sexe y est trop prépondérante, et les sentiments n'y sont pas calibrés, que ce soit entre partenaires, au sein de la famille, ou entre amis. Que les personnages n'y sont, ni totalement sympathiques (les parents de Julie Delpy acceptent d'y être dépeints avec une certaine acidité, la soeur avec une certaine férocité, et le personnage de Julie Delpy avec une ... agressivité certaine!), ni totalement antipathiques (le personnage de Julie Delpy participe d'ailleurs lui-même de ce milieu parisien narcissique de gauche, auto-proclamé intello, libéré et bourré de talent, et bien sûr tout à fait politiquement correct). Si le fond ethnographique mériterait dès lors d'être scruté, il faut reconnaître que l'on est agréablement diverti, amusé, surpris parfois, comme dans la scène de "l'ange" homo terroriste altermondialiste - oufti!... - (joué excellemment et avec toute l'intensité voulue par Daniel Brühl). Bref, insuffisamment maîtrisé sans doute, mais très drôle et prometteur, du moment que Julie Delpy fasse en sorte de rendre ses intentions plus limpides. A voir car l'humour est trop rare.

Publié le 8 août 2007
Bonjour à tou(te)s! Voilà un film-ovni comme on en voit peu... Personnellement, il m'a fait beaucoup rire, mais avec un humour très à froid, teinté d'ironie féroce. La réalisation est, à la fois, gauche en apparence et cependant très brillante dans son parti-pris de non-esthétisme (voir notamment les scènes "en terrain neutre", et leur palette de couleurs sourdes). Dès le départ, Von Trier nous prend à témoin et nous rend spectateurs dans (!) le film, quelque peu (et même plus) voyeurs de comportements sociaux et professionnels cruels, drôlatiques, stupides, décalés... et tellement humains. Il y a là comme une sorte de neveu surgelé et toxique de Mon Oncle d'Amérique... Sacré Von Trier! (ceci dit, même si j'ai beaucoup aimé, je dois à l'objectivité de relever qu'il cantonne ses personnages féminins à des stéréotypes: celle qui ne rêve que d'épouser son patron, celle qui a pour objectif de se faire baiser par lui, la névrosée phobique, l'executive woman castratrice... Pour punition, vous ferez 50 séances supplémentaires chez votre analyste, Lars!)

Publié le 7 août 2007
Bonjour à tou(te)s, et plus spécialement à toi, Yann. Je ne pensais pas écrire d'appréciation sur ce film, car (pour une fois?... Non, ça arrive!...) je suis sur la même longueur d'ondes que les critiques professionnels, à savoir plutôt une bonne surprise. Il faut dire que je suis allé le voir sans rien en attendre (de bon), car j'avais largement dépassé l'âge au plus fort de la Transformers-mania et les DA m'avaient toujours paru assez inintéressants. Alors, ici, je trouve qu'avec le cahier des charges inhérents (bien entendu!) au produit, l'équipe s'en sort pas mal: quelques détails (gratuits et drôles, mais pas que..., justement) font la différence, tant sur le plan de l'action, généreusement répartie, que sur celui du scénario et de l'interprétation. Ainsi, le professeur désillusionné, le choix de la 1ère bagnole du fiston, le garagiste de 99ème catégorie, le père et la mère, leur chihuahua déprimé et leur jardin ripoliné, le robot qui se cache après son atterrissage derrière un arbre pour échapper aux 'reporters-amateurs'/voyeurs de catastrophes armés de leurs gsm, l'employé du 'call-center' délocalisé dans le sous-continent indien, le flic un peu sm gay, l'hôtesse de l'avion présidentiel, et j'en oublie... Le tout sans prétention, ce qui fait toute la différence (par rapport au crispant Spiderman 3 et au barbant Potter 5...). Pour le reste, on sait ce que l'on va voir! Vaut 6,5.

Publié le 27 juin 2007
Bonjour à tou(te)s. Désolé de rompre ce (petit) choeur de louanges unanimes, mais à mon avis ce film ne s'adresse en tous cas pas aux cinéphiles. Le plus difficile est de donner un avis objectif et nuancé (le plus possible, du moins). Pour: le "pitch", amusant téléscopage de graveleux et de sentiments, la présence de Marianne Faithfull assumant sereinement sa maturité avancée, l'ambiance british, le refus du pathos et la finale optimiste. Contre: les bonnes idées ne le restent définitivement que sur le papier, la réalisation est lourdaude et très répétitive (les multiples scènes où Maggie marche seule, et particulièrement le "symbolisme" appuyé des plans où la caméra est derrière elle), les nombreux clichés dans le développement du récit, le caractère sommaire, voire caricatural, des personnages secondaires, la direction d'acteurs sans énergie, la musique (ici) pesante et indigente du groupe Ghinzu, l'incapacité paradoxale de rendre "palpable" le milieu du sexe vénal, limité à un simple décor, et l'incompréhensible pudibonderie consistant à cacher de manière répétée le "noeud" du récit. Au final, un film à mon sens raté, languide et sans intérêt. Allez plutôt (re)voir, sur un thème finalement comparable (le fascisme au lieu du commerce du sexe), Adam's Apple. Et si en plus vous comparez à Batalla en el Cielo, alors...

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