C'est donc un chef d'oeuvre, du moins selon la critique française, et finalement ça donne quoi à l'écran ? Un mélo social qui évite le larmoyant, bien servi par des acteurs, y compris les seconds rôles, brillants et tout en retenue, plutôt bien filmé par Audiard. Et pourtant difficile d'éprouver la moindre sympathie, la moindre compassion pour ce personnage de brute épaisse qui prend son pied en en tabassant d'autres, qui délaisse son gosse, et se fiche de ce qui peut arriver à ses proches; globalement un type qu'on aimerait surtout ne pas connaître.

Un 2 sur 10 attribué par la critique de la DH, déjà ça donne envie d'aller voir le film. Nous voici donc dans Versailles, témoins d'un monde qui s'écroule, un Versailles en jupons essentiellement (évidemment c'est Benoit jacquot qui filme), à suivre les grandes et surtout petites histoires de la cour. Beauté des décors, des costumes et bien sûr des actrices, Jacquot s'emploie à merveille à décrire ces quelques jours qui vont faire basculer la France. Elégant, raffiné, attentif aux détails, un très beau film, bien plus d'actualité qu'il n'y paraît.

Je me suis donc décidé à aller voir ce remake de Battle Royale - ah bon c'est pas un remake ? j'espère en tout cas que Takami touche des royalties pour ce glorieux pompage. Jennifer Lauwrence était vraiment top dans Winter Bones, elle n'a malheureusement pas grand chose à défendre dans cette accumulation de clichés. Un bon moment quand même dans cette scéance de ciné, la bande-annonce du Marsupilami de Chabat.

Une honnête comédie, assez bisounours quand même et qui s'enfonce allègrement dans les clichés. Certainement pas un "grand" film.

Ce Sleeping Beauty semble avoir particulièrement déplu à la critique belge. Il ne manque cependant pas de qualités, mise en sène au cordeau, interprétation parfaite de distance. Glaçant et dépourvu de tout jugement moral, entre Bunuel et Truffaut, laissez-vous tenter.