Impressions mitigées à la sortie de cet Interstellar. Long, très long, encombré d'un charabia scientifique déblatéré sans grande conviction, d'un final tire-larmes et d'un héro (américain comme il se doit) too much sauveur de l'humanité. Difficile malgré tout de ne pas succomber par moment au savoir-faire magistral de C. Nolan ( très belles scènes sur les "nouvelles" planètes entre autres), cinéaste ambitieux et original, dont toutes les réalisation planent nettement au-dessus des blockbusters de base.

Adaptation plutôt réussie du roman d'Amélie Nothomb, bien servie par des acteurs épatants, pleine de charme et d'humour. On regrettera, comme souvent dans les films occidentaux traitant du Japon, une vision assez caricaturale de la société et des moeurs nippones; d'autant que l'histoire du retour d'Amélie, circa fin des années 80, est transposée en 2010/2011 et semble un peu figée dans le Japon d'il y a 25 ans.

Un film brillant (interprétation, rythme, mise en scène) malheureusement un peu gaché par un final grand guignolesque peu crédible.

Une grande réussite esthétique que ce Sin City 2, noir et blanc superbe, utilisation intelligente de la 3D, l'univers de F Miller est magnifiquement restitué. Dommage que cela pèche sérieusement niveau scénario, il est malheureusement très difficile de ce passionner pour ces pales histoires de vengeance et de femme fatale (et pourtant Eva Green est VRAIMENT fatale). A voir malgré tout pour la beauté de l'objet.

Beaucoup d’éclats dans le film de Bonello, beauté formelle, élégance de la mise en scène, refus du biopic académique, splendide bande-son, acteurs parfaits. Un vrai film d’auteur qui, malgré quelques longueurs, séduit dans ce portrait d’une époque et d’un homme hors norme.