Ce bon vieux roublard de Verhoeven nous propose un cocktail sexe-religion-peste/Covid qui n'est pas destiné aux fins palais.

Une belle illustration d'un difficile rapport fils-père. Lance Henriksen réussit à être à la fois odieux et émouvant. Belle utilisation des flashbacks dans une réalisation qu'on pourra juger trop classique mais efficace.

Très bon travail sur le son. Le film montre comment la maîtrise du handicap peut déboucher sur une certaine sérénité.

La poésie des images offre une architecture du rêve.Un bel ancrage du fantastique dans la réalité.

Un trio de personnages vraiment sympathiques, de bons dialogues. Mais le côté rebelle de Dupontel est souvent remplacé ici par une trop grande recherche de l'émotion et le film glisse alors vers le mélo.