La Chute

Titre original: Der Untergang
Origine:
  • Allemagne
Genres:
  • Drame
  • Guerre
Public: Tout public
Année de production: 2004
Date de sortie: 12/01/2005
Durée: 2h30
Synopsis : Berlin, avril 1945. Le IIIe Reich agonise. Les combats font rage dans les rues de la capitale. Hitler, accompagné de ses généraux et de ses plus proches partisans, s'est réfugié dans son bunker, situé dans les jardins de la Chancellerie. A ses côtés, Traudl Junge, la secrétaire particulière du Führer, refuse de l'abandonner. Tandis qu'à l'extérieur la situation se dégrade, Hitler vit ses dernières heures et la chute du régime.
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    8.9/10 130 votes - 134 critiques

Avis des internautesdu film La Chute

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Publié le 12 décembre 2011
Au risque de le répéter: excellent film ! Bruno Ganz est grandiose et c'est certainement un des meilleurs films qui relatent le mieux (une partie de) la vie d'Hitler. A ne pas rater !

Publié le 12 avril 2006
Excellent film ! Enfin, un sujet traité sans complaisance mais avec lucidité et honnêteté. Il donne le frisson et une grande leçon sur les hommes et les femmes dans des situations extrême.

Publié le 18 janvier 2006
Epoustouflant. Bruno Ganz mérite la plus haute décoration du cinéma pour ce role. Un film juste avec l'histoire. On n'en sort pas imdeme. A voir absolument.

Publié le 6 septembre 2005
Je suis renversé, choqué, triste,... Le résultat de ce film est donc parfait - à mes yeux. Il représente un avertissement ô combien nécessaire dans une société qui oblique doucement mais trop dangereusement vers le fascisme. Et puis il nous montre que CHAQUE HUMAIN EST POTENTIELLEMENT MAUVAIS, tout dépend de son éducation, de son cadre de vie, de ses expériences,... Hitler fut un homme comme moi, comme vous ; aussi difficile qu'il soit pour nous de le reconnaitre. Il nous appartient dès lors, pour nous préserver de l'horreur, de nous ouvrir à chacun et de garder en mémoire les erreurs de nos ancêtres pour éviter de les reproduire. LA HAINE N'APPORTERA JAMAIS RIEN DE BON, je sais, c'est tellement simple à dire. Je vous souhaite tout le bonheur.

Publié le 11 avril 2005
Ce film doit être vu, pour que chacun, en Belgique, puisse comprendre ce qu'on appelle pudiquement "le révisionnisme". Voilà un pauvre Hitler, triste et souffrant, un peu agaçé, parfois, et même grognon,incapable de vivre dans la réalité, fantasmant le monde du futur, rabachant ses leitmotives concernant la juiverie internationale, l'asiate sournois ou la qualité intrinsèque de la nourriture végétarienne, et rêvant, jusqu'au dernier instant d'une contre offensive menée avec des divisions fantômes et qui écrasera les hordes rouges qui se sont trop avancées vers Berlin. On voit des femmes amoureuses du Führer - d'Eva, tête de linotte, mais si bonne et si charmante, à la gentille secrétaire et narratrice, ou la gentille deuxième secrétaire, ou la noble infirmière qui travaille avec tant de courage avec le merveilleux médecin qui sauve tant de vies, et qui éclate en sanglots en voyant le Führer bien aimé, la noble infirmière qui sanglotte d'amour et demande au Führer de guider le Volk vers de nouvelles victoires. On voit aussi la jeune vierge aux nattes ornées de rubans qui, une fois qu'elle a fini son stock de munitions, à lutter contre l'envahisseur, se fait tuer par son ami alors qu'elle est au garde à vous, le bras tendu, en train de crier "Heil Hitler". Le jeune ami se suicide ensuite. On a Madame Göbbel, la fidèle d'entre les fidèles de son Führer bien aimé, qui tue ses enfants, qui en souffre beaucoup, et qui ensuite se fait tuer par son mari, qui se suicide ensuite sur son corps, dans une scène qui fera pleurer à flots ceux qui n'ont pas un coeur dur comme la pierre. Y'a pas à dire, la Femme Allemande, c'est quelqu'un. On voit des bombes, beaucoup, avec les résultats bien sanguinolents. Les civils berlinois souffrent beaucoup. C'est triste. On voit enfin des officiers qui entourent le Führer, tous plus soucieux les uns que les autres du bien de la population, des civils, de leur petite famille. Un médecin SS dont on ne sait rien de plus - sinon qu'il a l'air bien aimable - rentre chez lui et fait sauter, pendant le repas du soir, la salle à manger - s'envoyant ainsi ad patres, avec son épouse charmante et ses deux délicieux petits enfants. Un général ou un colonel, ça et là, se fait sauter aussi ou s'empoisonne.Un général encore s'oppose au péril de sa vie au Führer, pour protéger les civils. C'est beau comme du Paul Bourget, ou du Jean Paul Sartre. Le Herrenvolk, c'est pas n'importe quoi. Ouai, bon, il y a eu un salaud - allez, disons deux ou trois, à tout casser... puis des suiveurs tenus par leur serment, des centaines de milliers d'anges et des millions de braves. Vers la fin du film, on apprend que tel ou tel protagoniste du film et de l'histoire, attrapé par les alliés et qui ne s'était pas suicidé pour suivre le Führer dans la mort, comme selon son serment romantique pire que la collection Harlequin, a été condamné à mort. On ne sait pas pourquoi. Ah, et puis, encore après, on nous dit que la guerre a fait 55 millions de morts et que 6 millions de juifs sont morts dans les camps. On se demande qui a tué. Et enfin, on a une petite interviouve de la secrétaire narratrice, qui explique bien qu'elle n'a jamais rien su des crimes qui se sont commis, mais qu'à la réflexion, elle se sent un peu coupable, vu qu'elle aurait pu quand même se renseigner... Pas de détails supplémentaires. Fin du film.

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