Birdman

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Comédie
Public: Tout public
Année de production: 2014
Date de sortie: 28/01/2015
Durée: 1h59
Synopsis : L'acteur Riggan Thomson, has been connu pour avoir incarné un célèbre super-héros, monte une pièce à Broadway autour de son propre personnage dans l'espoir de renouer avec sa gloire passée. Pour se faire, il est soutenu par sa fille, fraichement sortie d'une cure de désintoxication qui devient son assistante, par une actrice et un producteur farfelu.

Vidéodu film Birdman

Avis des internautesdu film Birdman

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Publié le 26 mars 2015
Je ne suis absolument pas certaine d'avoir aimé ce film, mais je peux dire qu'il ne m'a pas laissée indifférente, il est surprenant (même s'il emprunte à d'autres mouvements cinématographiques des techniques parfois largement éprouvées), il distille son atmosphère particulière, il est parfois irritant, parfois intriguant, parfois un peu envoutant, comme le son de la batterie qui intervient comme une ponctuation. J'étais en tous les cas ravie de voir un film un peu différent, parfois maladroit mais en tous les cas, pour moi, original. Et j'aime bien être un peu surprise de temps à autre. Il m'a fait penser à "The Wrestler".

Publié le 7 mars 2015
Après quatre films insupportables de prêchi-prêcha humaniste (« Amores Perros », « 21 Grams », « Babel », « Biutiful ») tous plus sentencieusement existentiels et mal écrits les uns que les autres (une forme de labeur extrême du montage parallèle s'y dégageait et fit triste école), Inarritu revient avec une découverte - pour lui, à défaut d'en être une pour nous : le steadycam. A l'éreintant bringuebalage de la caméra épaule des prédécesseurs, sensé, selon le canon du naturalisme cinématographique en vigueur, donner un surplus de tension aux scènes et ignorer l'artifice du dispositif de la caméra en donnant son attention à l'interprétation (on ne sait que trop bien que c'est tout le contraire qui se passe), A.G. Inarritu présente un tout aussi épuisant « tour de force » permanent, un faux plan-séquence de 95 minutes artificiellement fabriqué (les collures et ellipses abondent) et asséné au spectateur (rapport au temps qui passe : néant). C'est davantage le réalisateur que son personnage d'acteur has been montant du Carver à Broadway qui semble vouloir s'acheter une crédibilité auteuriste. Or la concentration manque à Inarritu. Derrière ses afféteries voyantes qu'il s'acharne à tenir, le propos s'effrite dangereusement. Quand des comédiens de la trempe d'Emma Stone, Naomi Watts ou Edward Norton ne sont pas exceptionnels constamment (pas brillants de ci de là, comme lorsque l'ancien couple Norton-Watts finit sous les draps), c'est qu'on peut se dire qu'il y a de sérieux problèmes de direction d'acteurs. Après un début réussi mais convenu (énième comédie de mœurs sur les tempéraments d'acteurs à la Allen ou « The Player » de Altman), « Birdman » s'enlise donc inexorablement à maintenir son pari à coups d'intrigues secondaires de vaudeville, là où il eût fallu laisser s'épancher Thanatos davantage qu'un Eros mollasson qui nivelle tout – avant-scène de Carver comme coulisses – au niveau d'une vulgarité boulevardière sans bagout ni saveur (n'est pas Guitry qui veut). Tout est rabâché et usé jusqu'à la corde, y compris de bonnes idées qui en deviennent mauvaises comme une bande son uniquement composé de solos de batterie, et les pauvres yeux ronds de stupeur d'un Michael Keaton peu inspiré peinent à donner une consistance à un personnage qui n'a jamais le relief ou la profondeur que le scénario veut lui fourguer de force. Si l'on passe sous silence l'extrême facilité scénaristique et laideur plastique de la mise en image de l'imaginaire du comédien peu à peu envahi par son passé de super héros, le projet filmique d'Inarritu achève sa curieuse immersion anti-dialectique dans une telle sécheresse et avec un tel manque absolu de dérision – tout ce petit univers est tellement futile pourtant ! – qu'avant même d'être raté, il est coupable d'avoir autant devant les yeux sans être capable de rien en faire.

Publié le 7 mars 2015
J'ai passé un moment magique très inattendu en regardant ce film! J'ai été vraiment impregné par le concept du mouvement caméra continu tout au long du film, qui donnait plus de vie à l'oeuvre, ainsi qu'un effet 'en temps réel' époustoufflant! Bravo aussi aux acteurs pour leur splendide prestation. Le scénario présente quelques petites scènes étranges qui laissent parfois un léger goût amer par moments mais se fait malgré tout finalement étouffé par le génie du metteur en scène, qui nous a offert ici un concept très original!

Publié le 23 février 2015
Quelle déception ce film ! C'est vraiment un film américain pour les américains ! On sort de ce film en pensant que l'on a perdu et son temps et son argent ! Les acteurs jouent très bien (c'est leur boulot !) mais on s'ennuie à mourir ,aucun humour ,une espèce de nombrilisme sur la vie des acteurs qui ont eu la gloire et qui se remettent en question pour retrouver une certaine notoriété .Un bon film est quand même un film devant lequel on éprouve une certaine émotion, et là ,rien ! Vraiment à ne pas voir .

Publié le 18 février 2015
Film du realisateur de l'excellent babel. On se doute que l'on aura pas un film popcorn et le rythme sera ainsi en rapport. Film intéressant qui aborde pas mal de portraits.. De la surprise également dans la mise en scène. Film probablement à revoir plusieurs fois.. Les symboliques comme dans le film Babel restent parfois très ouverts, voir incertains... Intéressant.

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