Room 237

Réalisateur:
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Documentaire
Public: Tout public
Année de production: 2012
Durée: 1h44
Synopsis : L'invasion des profanateurs de sépulture est très largement perçu comme étant une allégorie du Maccarthisme, Matrix est chargé d’une symbolique christique quant à Godzilla il ne peut être qu’une évocation des ravages causés par la bombe atomique. Cependant un film, plus qu’aucun autre, a généré analyses, interprétations et discordes au sujet de sa réelle signification : Shining de Stanley Kubrick. Né de conversations sans fin entre le producteur Tim Kirk et le réalisateur, Room 237, explore les multiples théories élaborées autour de la véritable signification du film de Stanley Kubrick en donnant la parole à cinq personnes obsédées par ce chef d’œuvre de l’horreur.
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Avis des internautesdu film Room 237

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Publié le 10 décembre 2013
Rodney Ascher signe un documentaire sur les thèmes susceptibles d’être dissimulés dans le film Shining de Stanley Kubrick, sorti en 1980. Ces thématiques déguisées ont demandé une analyse poussée par des passionnés qui ont décortiqué le film séquence par séquence, après de multiples visionnages. Pour ce faire, il a sélectionné quelques personnes (historien, écrivain, reporter de guerre) qui ont en commun un attachement très fort au film mais aux points de vue suffisamment diversifiés pour y voir tour à tour une allégorie du génocide indien ou de l’holocauste, une figure du minotaure, un témoignage de la mission lunaire « truquée » de 1969 (la théorie du complot) ou des noms de code de la CIA. Les indices qui conduisent à ces multiples interprétations sont souvent les objets placés en arrière-plans (boîte de conserve Calumet, un poster) ou en avant- plans (la machine à écrire allemande), la symbolique des nombres (7 – 42 - 237), les objets qui disparaissent d’un plan à l’autre (la gommette sur la porte de la chambre d’enfant), l’utilisation de l’espace qui change de dimension en fonction des séquences (très intéressante analyse du parcours du petit Danny sur son tricycle qui change d’étages sans s’en rendre compte). Un point commun à tous ces passionnés : les images subliminales que le film semblent contenir à foison et la recherche de secrets et autres trésors cachés que Stanley Kubrick aurait disséminer tout au long du film. Certaines théories sont intéressantes et suscitent réflexions, d’autres semblent totalement loufoques mais toutes sont surprenantes. Ce reportage rend compte du caractère fractal de l’œuvre de Stanley Kubrick : on peut y puiser à l’infini de multiples interprétations en fonction de nos propres fantasmes et aliénations mentales. Même si cela fait parfois un peu peur tant est parfois proche du délire et de la paranoïa pour certains. Un documentaire qui donne sacrément envie de revoir le film qui démontre la nature prégnante du passé et la façon de le surmonter sans faire de victimes supplémentaires.
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