Le Gamin au vélo

Origine:
  • Belgique
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2011
Date de sortie: 18/05/2011
Durée: 1h27
Synopsis : Cyril, bientôt 12 ans, n'a qu'une idée en tête : retrouver son père qui l'a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l'amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère ...
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    7.1/10 18 votes - 13 critiques
  • 7.5/10  Cote de DH.be du film Le Gamin au vélo

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Vidéodu film Le Gamin au vélo

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Avis des internautesdu film Le Gamin au vélo

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Publié le 28 mai 2011
Tout à fait d'accord avec Géraldine: je n'ai pas retrouvé les éléments moins positifs des films Dardenne précédents. J'ai beaucoup aimé la sensibilité humaine du film et les interprètes magnifiques. Un beau film ...

Publié le 24 mai 2011
Les choses qui me gênaient d'habitude dans les films des frères dardenne (caméra qui suit les personnages et donne le tournis et négativité ) n'étant pas présentes ici, j'ai été agréablement surprise par ce film. Le rythme est soutenu, alterne tendresse et maladresse. La fin est belle et sans commentaire. Un bon moment.

Publié le 19 mai 2011
Eric Rohmer voyait dans Stromboli de Roberto Rossellini un film qui proposait son système, une vision du néoréalisme déjà limitée, mais également qui invitait à le dépasser, dans une conversion religieuse (catholique) et cinématographique habitante. Le Gamin Au Vélo est de la même trempe par rapport aux quinze années de cinéma des Dardenne qui le précède : l'univers s'aère en valeurs de plan plus larges, de décors (un sous-bois, un salon de coiffure, une allée avec des arbres, des rues en pente, du soleil), s'illumine, la photo d'Alain Marcoen est beaucoup plus contraste qu'à l'habitude, la lumière irradie verticalement ce conte moral de notre temps. Des moments de bonheur simple apparaissent (geste Bresson-ien), l'épure rêche du Fils est loin déjà, l'évidence magnétique du rythme a été conservée. La musique est placée de façon maladroite mais touchante, comme un nouvel animal à apprivoiser. Les personnages secondaires prolifèrent et gravitent autour de cet électron libre qu'est Thomas Doret, innocence butée, pureté effrontée fidèle à ses objectifs bien au-delà de la raison, qui redéfinit sans cesse ce qu'est l'entêtement (vingt minutes d'appels répétés à des numéros non attribués, de visites d'appartements vides, etc.). En 2011, Le Kid n'a plus besoin de Charlot pour se retrouver une famille, c'est un vélo qu'il lui faut. Une boucle est bouclée avec le retour des principes esthétiques d'empathie de La Promesse, mais Le Gamin se projette en avant plus qu'il n'invite à revenir en arrière. Le dernier quart d'heure est exemplaire : après le climax attendu du récit, le film continue, mettant le spectateur en butte à ses attentes : que pourra-t-il se passer au-delà de la scène quasi-homologue qui clôturait L'Enfant ? Cyril troue maintenant le film, comme il le dit bien plus tôt il « ne rêve pas » (il ne dort même pas, tant il pense à son père), il n'est pas en mouvement, il est le mouvement. On peut le faire tomber, même de très haut, il se relèvera toujours. La position en porte-à- faux des personnages principaux des Dardenne n'a pas déviée d'un pouce de sa trajectoire humaniste : « On ferait mieux d'appeler une ambulance » vient de demander hypocritement celui qui ne sait pas pardonner. Le dernier mot du film est de Cyril, « Non ». La seule chose plus belle que le parcours de Cyril dans le film, c'est le parcours des Dardenne avec leurs films.

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