Biutiful

Origines:
  • Espagne
  • Mexique
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2010
Date de sortie: 23/02/2011
Durée: 2h27
Synopsis : C’est l’histoire d’un homme en chute libre. Sensible aux esprits, Uxbal, père de deux enfants, sent que la mort rôde. Confronté à un quotidien corrompu et à un destin contraire, il se bat pour pardonner, pour aimer, pour toujours...
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    7.3/10 11 votes - 10 critiques
  • 2.5/10  Cote de DH.be du film Biutiful

  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Biutiful

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Avis des internautesdu film Biutiful

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Publié le 11 août 2011
On retrouve la patte de réalisateur d'Inarritu et cela reste un plaisir de cinéphile. Javier Bardem est remarquable, mais le reste du casting est tout aussi juste et impressionnant. Les questions se posent, chacun aura les siennes à la vision de ce 4ème opus d'un cinéaste auquel je garde une place spéciale dans mon panthéon personnel...A voir, bien entendu

Publié le 4 mai 2011
Créant sans son scénariste, le réalisateur voit le puzzle de ses films antérieurs se réduire à deux pièces : le drame et la mort. Si on accepte un certain pathos on sera ému devant le tableau de cette condition (in)humaine. Et Bardem est impeccable.

Publié le 21 avril 2011
'Biutiful' n'est pas à mettre devant tous les yeux, d'accord! Film fiévreux, terriblement humain, il marque indéniablement un tournant dans la filmographie d'Iñarritu: là où G. Arriaga, en grand pro du scénario, aurait réparti et distribué les différentes facettes du film sur des personnages différents dans des récits parallèles liés entre eux par des liens subtils et des contrastes nuancés, Iñarritu ose l'outrance et la surcharge, dès lors que le seul personnage d'Uxbal, tel Atlas, porte tout sur ses seules épaules, toute la misère physique, morale, psychique, économique de notre société contemporaine étant rassemblée en lui et autour de lui. Certes, c'est tout sauf du minimalisme, et on est ici quelque part entre Hiéronymus Bosch et Goya, plus qu'entre Rothko et Fontana... Malgré quelques scories inévitables (?) donc, 'Biutiful' atteint à l'universel humain dans ses paradoxes, ses contradictions, ses fêlures, ses intimes ambivalences, son côté mi-ange, mi-bête. Il faut avoir le coeur bien accroché et accepter de se laisser porter par ce tsunami d'émotions brûlantes, pour pouvoir entrer dans le film sans ratiociner. La récompense est alors immense, grâce à l'interprétation habitée de Javier Bardem (un "Atlas", justement!) et à la dimension fantastique du récit, et de nombreuses images du film vous hanteront longtemps, et vous donneront une compréhension plus grande du monde tel qu'il est, de l'Homme tel qu'il est, davantage que certains films didactiques, partisans ou petit-bourgeois! Un CHEF-D'OEUVRE baroque hors catégorie, vraiment!

Publié le 6 mars 2011
film excellemment interprété par Bardem dans son rôle de pourvoyeur de main d'oeuvre en situation irrégulière .Le personnage peu angélique est cependant traversé d'élans de bonté , mais aussi de remords. et il est surtout hanté par la mort qui approche et par le sort de ceux dont elle va le séparer ... Ce film n'a pas grand chose à voir avec les précédents D'Inarittu qui étaient choraux et plus rythmés.. : influence du scénariste qui l'a quitté. Film très sombre , à la limite souvent du supportable ...

Publié le 6 mars 2011
GROSSE DECEPTION, film totalement inutile... pourquoi? qu'est-ce qu'on apprend? qu'est-ce qu'on ressent? qu'est-ce qu'on a retenu? un javier bardem anti-lover, qui pisse rouge et qui a une petite queue?... Là où Inarritu éblouissait avec 'Babel' & '21 grammes' et cette façon sourde et puissante de montrer le vide qu'il y a entre les gens, parfois proche, parfois rapproché par le hasard, BIUTIFUL lui fais vraiment dans le zèle. Certes on se laisse porter au début, mais tout devient prévisible, lassant et intutile,... Là où les propos 'humanistes' voir antropologiques et sociétal étaient aériens dans Babel et 21 grammes, ce qui rendait le film spécial et très puissant, BIUTIFUL verse dans le pur social, dans un style pataud et esthétique de 'point camera'... comme un amores perros sans couilles, un sous ken loach.

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