A Single Man

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2009
Date de sortie: 24/02/2010
Durée: 1h39
Synopsis : Los Angeles, 1962. Depuis qu'il a perdu son compagnon Jim dans un accident, George Falconer, professeur d'université britannique, se sent incapable d'envisager l'avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie la belle Charley, elle-même confrontée à ses propres interrogations sur son futur, George ne peut imaginer qu'une série d'évènements vont l'amener à décider qu'il y a peut-être une vie après Jim.
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    7.8/10 17 votes - 17 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film A Single Man

  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film A Single Man

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Avis des internautesdu film A Single Man

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Publié le 20 mai 2010
Quelques jours après la vision de 'A Single Man', et mon premier commentaire à chaud, je constate que le film laisse une impression qui n'est pas fugace, et que son formalisme exacerbé a malgré tout gravé quelques images parfaites sur la rétine de mes yeux. Le film a aussi les qualités de ses modèles littéraires (Isherwood, bien sûr, mais aussi quelques autres), dont celle de pouvoir nous immerger tout entiers dans la psyché de son personnage principal. Un film très mélancolique, sans doute trop léché, mais pour un coup d'essai, on n'est pas loin d'une oeuvre authentique.

Publié le 17 mai 2010
Alléché par une bande-annonce sublime, porte ouverte sur un cinéma proche de l'abstraction, alliant une esthétique formelle parfaite et l'émotion brute des sens suscitée par un parfum, un regard ou une architecture, je me réjouissais de voir ce premier film d'un célébrissime couturier, paraissant s'avérer un authentique créateur tous-terrains... La vision de 'A Single Man' m'a remis les pieds sur terre! Extrêmement formel, en vérité, d'un esthétisme (trop) classieux et glacé, (trop) millésimé "early sixties", le film atteint - parfois - l'authentique bouleversement que peut susciter le détail ou le symbole qui résume toute la vérité dans une seule image (ainsi, les vérités de la dépression mélancolique ou du moment fugace de bonheur que l'on n'identifie qu'a posteriori!), mais s'enlise le plus souvent dans un propos (trop) littéraire (le spleen fitzgeraldien, notamment) et dans une évocation (trop) étroite de vérités humaines universelles (le deuil abrupt d'un conjoint, le sens de la vie, la relation à la mort, désirée ou inopportune...). Une semi-réussite ou un semi-échec, donc. Les influences sont bien choisies (la bande-son, le choix du compositeur de Wong-Kar-Wai, la photographie à la lisière de l'art contemporain, le découpage et le montage subtils), l'interprétation irréprochable (Matthew Goode, Julianne Moore et Colin Firth!) mais le propos déçoit par son manque d'ouverture à l'Autre, paradoxalement.

Publié le 21 avril 2010
Ce film aborde le sujet du veuvage. Avec comme circonstance aggravante le fait qu'il s'agisse d'une relation homosexuelle plus ou moins secrète, au point que le pauvre veuf ne soit même pas convié aux funérailles. Ok on est en 1962, mais est-ce crédible qu'une messe de funérailles ne soit accessible qu'à la "famille" au sens strict? J'ai eu du mal à gober ça et du coup je n'ai pas adhéré au déroulement de ce film. L'esthétique est trop parfaite (mobilier, tenues, coiffures, tout est estampillé 60s pur et dur), ce qui pour moi est un frein pour l'émotion. Point positif : Colin Firth joue très bien son rôle. Et la musique est très belle. (On entend même du Gainsbourg pré-yéyé). A réserver aux contemplatifs.

Publié le 5 avril 2010
Très bien filmé (musique, images, détails...), le jeu des acteurs est excellent. Le message global que le film donne est toutefois trop négatif pour moi, et l'ambiance trop déprimante. Le personnage principal est excessivement focalisé sur le passé - tout avenir possible semble en effet exclu. C'est presque ironique.

Publié le 17 mars 2010
Tout simplement superbe. Pas seulement magnifique pour ses images, sa photo, ses jeux de couleurs subtilement déclinés, l'utilisation des gros plans et tout le rendu de cette ambiance propre aux années 60. Les émotions (homosexuelles ou autres), ce film n'en manque pas, que du contraire, elles sont bien là, mais contenues, passées sous silence, exprimées à demi-mots ou sous couvert de conventions codées, tant elles étaient réprimées à cette époque. On ressent aussi très bien l'angoisse et le climat de guerre froide sous-jacent. C'est vraiment une grande réussite. L'histoire est certes "simple", mais justement tellement vraie et proche de nous. Et puis, Julianne Moore et Colin Firth sont tous simplement divins.

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