Dialogue avec mon jardinier

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 08/08/2007
Durée: 1h45
Synopsis : Ayant acquis une honnête réputation de peintre parisien, un quinquagénaire revient dans le centre de la France profonde prendre possession de la maison de sa jeunesse. Autour de la bâtisse s’étend un grand terrain qu’il n’aura ni le goût ni le talent d’entretenir. Aussi fait-il appel à candidature, par voie d’annonce locale. Le premier candidat (qui sera le bon) est un ancien complice de la communale, perdu de vue et ainsi miraculeusement retrouvé. Il sera le JARDINIER. Le côtoyant au long des jours le PEINTRE découvre un homme qui d’abord l’intrigue puis l’émerveille par la franchise et la simplicité de son regard sur le monde. Sa vie est jalonnée de repères simples. Bonheur sans éclat. Aucune aigreur, nulle jalousie chez le jardinier. Et ses héros sont toujours des gens modestes. Son système de valeurs passe par un unique critère qui, consciemment ou non, lui tient lieu d'étalon pour juger des choses et des gens: le bon sens. L’art lui-même que pratique son ami ne trouve grâce à ses yeux qu’après des heures d’observation discrète... Ainsi ils poursuivent une sorte d'adolescence tardive et fraternelle, qui mêle tout ensemble leurs familles, leurs savoirs, les carottes, les citrouilles, la vie, la mort, le voyage en avion, les groseilliers, les goûts et les couleurs. Et de tout revoir avec les yeux de l’autre, chacun renouvelle le spectacle du monde.
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    8.1/10 15 votes - 15 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Dialogue avec mon jardinier

  • 7.5/10  Cote de DH.be du film Dialogue avec mon jardinier

Avis des internautesdu film Dialogue avec mon jardinier

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Publié le 10 août 2007
Loin des machines commerciales américaines, il y a des films qui touchent au coeur et vous laissent après la séance, plus riches que lorsque vous y êtes entrés. 'Dialogue avec mon jardinier' c'est la rencontre de deux mondes, c'est la frivolité qui rencontre l'essence de la vie, c'est la course à rien qui rencontre la vie quotidienne, c'est les divagations d'un monde dans lequel plus rien ne veut dire quelque chose qui rencontre le bon sens. Un homme, artiste peintre, retourne dans le village de son enfance, dans la maison de sa maman décédée. Il fait appel à la main-d'oeuvre locale pour des travaux dont notamment son jardin. Et là, surprise, le jardinier est un ami d'enfance avec qui il faisait les 400 coups dans l'école du village. D'abord un peu intimidé, cet homme très proche de la terre, de la vie, la vraie vie va peu à peu ouvrir les yeux à son ami artiste qui se perd un peu entre son divorce, sa fille et la disparition de l'inspiration. L'émotion est présente tout au long du film, on sourit, on rit, on a le coeur qui se serre, on apprécie la beauté des images, on est touché par les dialogues plein de fraîcheur. Il est clair qu'on est loin d'un film d'actions ou d'une comédie romantique mais ce film fait partie de ces belles histoires d'amitié qu'on voit parfois au cinéma comme 'Thelma et Louise' ou encore 'The Mighty'. Dans tous ces films, les personnages se servent de cataliseur mutuel. L'un enrichit l'autre et la rencontre les aura marqués à jamais. Le film se déroule dans la campagne française mais il a des airs de jardin anglais. Il se déroule doucement au rythme de la découverte de la richesse de ce qu'une rencontre peut représenter dans une vie. Entre Dujardin et Dupinceau, il y a tout ce que des hommes ne se disent pas mais qu'ils savent si bien se témoigner. Il y a cet air toujours étonné d'un homme de la nature qui rencontre un homme des villes. Il y a un homme pressé qui se prend tout à coup à arroser ses légumes. J'ai aimé la fin du film qui finit pourtant sur une note qui pourrait être nostalgique, moi je l'ai perçue comme la redécouverte du sens de la vie par un homme pour qui on croyait tout cela perdu. Alors si vous avez envie de partir pour un voyage en dehors de tout, fait de courses à mobylette, de gâteau au pétard, de pêche miraculeuse et puis il y a un enterrement qui ne laissera personne indifférent, allez-y vite.... Bon week-end à tous !

Publié le 9 août 2007
Dans ces "Dialogues...", Jean Becker reprend son cinéma intimiste auquel il nous a bien habitués depuis "L'été Meurtrier". C'est très bien joué, très gentil mais finalement assez convenu : les valeurs essentielles d'amitié, d'altruisme et de simplicité y sont plus que surlignées (trop ?). J'ai toutefois ri de bon coeur (cfr. la visite à la mortuaire) et je me suis assez amusé des répliques. En ce mois d'août, le beaujolais est arrivé avec une belle avance. Les belles prises de vues de la campagne de Beaujeu ravivent nos envies d'escapades estivales. Par ailleurs, on avait déjà vu Daniel Auteuil dans ce rôle (Après Vous, Mon Meilleur Ami,...) : attention de ne pas se laisser enfermer dans les caricatures. J'ai de loin préféré la composition très touchante de Jean-Pierre Daroussin. Une petite mention pour Fanny Cottençon qui, dans un rôle limité, prouve qu'elle peut bien mieux que tous les navets dans lesquels elle a été employée. Bref, ce Dupinceau et Dujardin n'égale pas Bouvard et Pécuchet, mais en cette période de disette cinématographique, pourquoi pas après tout ... ? 6,5/10

Publié le 9 août 2007
Simplicité.... est le mot d'ordre de ce petit chef d'oeuvre de nature... Le sens des valeurs vraies... sans doute trop oublié de nos jours, trop occupés que nous sommes à courir après notre vie alors qu'elle coule simplement à nos pieds... Profitons-en que diable... Daniel Auteuil n'est peut-être pas à sa place dans ce film, on sent qu'il n'est pas totalement à l'aise dans son rôle... Par contre, Daroussin en personnage du terroir.... c'est...divin! Un rôle taillé pour lui!. Bref, je suis rentré dans le cinéma, il peuvait des cordes... J'en suis sorti, rien n'avait changé.... sauf que dans ma tête, il y a un grand soleil et des criquets qui volent...

Publié le 8 août 2007
Des dialogues frais, drôle, tendres aussi, plein de bon sens de temps en temps, entre de vieux amis bien différents qui se retrouvent après des parcours respectifs à la rien à voir! On se marre et on est touché, la salle pleine a applaudi à la fin...

Publié le 16 juin 2007
De ce « Dialogue avec mon jardinier » nous ne retiendrons que le numéro d’acteurs de Daniel Auteuil et Jean-Pierre Daroussin qui portent leurs personnages avec une belle sincérité et provoque toute notre empathie. Souligner également la belle présence de Fanny Cottençon qui manque gravement au cinéma. Pour le reste, ce produit très qualité française made in boboland, est d’un convenu caricatural, sur les vertus des vraies valeurs (famille, amitié, simplicité…) et un retour à la terre d’enfance, dont les charges sont quand même déléguée à autrui… Faut pas pousser quand même ! Prévisible de bout en bout, d’une platitude au niveau des dialogues (un comble quand on pense au titre) et d’une mollesse à faire peur le film ne décolle jamais, comme trop enfoncé les pieds dans la glaise. Becker, sincère dans la démarche sans doute, se plante. Sa critique du parisianisme snobinard ne convainc pas, pire elle est souvent ridicule… A l’image d’un arroseur, arrosé…

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