Michou d'Auber

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 28/02/2007
Durée: 2h04
Synopsis : Messaoud, 9 ans, est un enfant d'Aubervilliers. Parce que sa mère est malade, son père est obligé de le placer dans une famille d'accueil. Nous sommes en 1960, dans le contexte troublé des "événements" d'Algérie. Gisèle, mère "nourricière", décide de travestir l'identité de Messaoud aux yeux de la population de son village du Berry, mais aussi - et surtout - aux yeux de son mari Georges, ancien militaire. Messaoud devient alors Michel, Michou, et c'est sous cette identité, porté par l'affection de Georges et Gisèle, qu'il s'initie à une France profonde. Mais le mensonge de Gisèle, bientôt révélé, va mettre en péril cette relation naissante...
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    7.7/10 4 votes - 4 critiques
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Avis des internautesdu film Michou d'Auber

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Publié le 3 novembre 2009
Film simple mais si bien joué qu'il en devient un film presque à part, qui est à voir !

Publié le 8 avril 2008
A voir en famille, ce qui a été le tremplin pour nous d'expliquer un peu la guerre d'Algérie aux enfants dont ils n'avaient pas entendu parler. J'ai aimé le jeu des acteurs et la reconstitution des décors qui ferait presque oublier que nous sommes en 2008...Sentiments, humanité et candeur enfantine sont au rendez-vous sans oublier le pied-de-nez aux racistes !

Publié le 16 mars 2007
Assurément, le filon reconstitutionnel des fifties ou des sixties semble avoir la cote ces derniers temps. Dépourvu du moindre anachronisme (c’est rare), Michou d’Auber, sans être le chef-d’oeuvre de l’année, reste un très joli film familial à multithèmes. Particulièrement fidèle, ce retour historique rappelle une période majeure de la nation française, qui était sur le point de «lâcher» l’Algérie. Thomas Gilou (La vérité si je Mens 1 et 2), pas toujours aimable en interview certes, s’est tout de même montré très inspiré en réunissant Gérard Depardieu et Nathalie Baye. D’accord, la soixantaine demeurant proche pour ces deux monstres sacrés, on s’étonne de voir débarquer chez eux une petite tête blonde – c’est le cas de le dire, car c’est en fait un pied noir –, qu’ils choisissent d’adopter. Mais le coup de cœur revient à Mathieu Almaric, parfait dans son second rôle d’instituteur. Bien plus esthétique que n’importe quel téléfilm – les apparences sont parfois trompeuses -, cette fiction sentimentale se révèle fort agréable à yeuter entre deux grosses productions américaines, voire qui sait, au terme d’une journée éreintante. Il a en outre la qualité d’oublier sexe et violence, et d’être ainsi destiné des 7 à 77 ans, ce qui est devenu une denrée rare de nos jours sur les toiles. Avis donc aux nostalgiques et aux cœurs tendres, moins pour ceux qui ont du mal à écouter chanter Bourvil…

Publié le 10 février 2007
Voilà un film dans l’air du temps qui raconte un autre temps… Un film plein de bons sentiments sur la tolérance, la multiculturalité, la compréhension de l’autre. C'’est un film sur cette France profonde à double teinte : celle des brutes sectaires, jadis proches de l’OAS et qui votent aujourd’hui Front national et celle des brutes au grand cœur capables, par les sentiments, de surmonter leurs préjugés et d’offrir à l’autre le meilleur d’eux-mêmes. Bref, c’est un film sur les années soixante qui parle de la France d’aujourd’hui. Un film fait pour faire pleurer les spectateurs et qui, pour l’essentiel, y arrive. Cette émotion est d’ailleurs accrue quand on apprend que c’est une histoire vraie, celle du scénariste, un fils d’algériens, placé par l’assistance publique dans une famille du Berry avant de… Je ne veux rien déflorer de la suite et de la fin. Je ne peux pas cacher cependant que l’entreprise se solde par un échec relatif. Le film de Gilou tient du téléfilm que l’on voit sans déplaisir dans le fond de son canapé après une journée de travail. Il y manque toute la magie du cinéma. Il y manque toute la finesse du décryptage des personnages. Le propos est convenu et la mise en scène plate. Bien sûr Nathalie Baye est formidable, comme toujours. Bien sûr, le petit garçon joue remarquablement et est plus qu’attendrissant. Depardieu, quant à lui, joue juste, mais il est plus Depardieu que jamais et cela lasse. Le réalisateur a été incapable de nourrir son personnage, d’expliquer, même en creux, le voyage qui est le sien et a préféré, par une sorte de coup de baguette magique transformer la brute un peu imbécile qu’il est au début du film en homme subitement devenu attendrissant. En fait, Gilou raconte une histoire grave et qui aurait pu être puissante, mais il l’a quelque peu trempée dans la guimauve et s’il émeut, il ne provoque finalement qu’une émotion de surface.
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